La confiance en soi est au cœur de toutes vos interactions. Cela peut être une aide, un soutien, un moteur dans votre vie, ou au contraire un frein dans vos action. Si vous êtes dans ce cas, cet article vous donne les clés pour sortir de cette situation.
Le manque de confiance en soi, ou le manque d’estime de soi, peuvent devenir de véritables obstacles à l’épanouissement de chacun, sans parler de situations de la vie quotidienne. Prendre la parole en public, entreprendre un projet, créer des contacts sociaux, gérer les rapports hiérarchiques, oser un changement, etc.
Dans toutes ces situations, votre comportement va refléter votre état intérieur. Une personne qui perd ses moyens en public par manque de confiance en soi, se voit agir et ne peut s’en empêcher, même si elle sait au fond d’elle qu’elle n’est pas comme ça, qu’elle peut faire mieux.
Mais avec la répétition, le doute s’installe et c’est un cercle vicieux. La personne finit par se fier à son comportement, et à taire son ressenti, son intuition intérieure. Heureusement, si l’on inverse le processus, cela peut aussi devenir un cercle vertueux.
Confiance en soi ou estime de soi :quelle différence?
Ces deux concepts sont souvent confondus, mais ne sont pourtant pas du même ordre.
La confiance en soi est un sentiment de sécurité, vous évaluez à un moment donné que vous êtes capable d’affronter une situation particulière. Un manque de confiance en soi se traduit par des pensées telles que : je ne suis pas capable, je ne suis pas à la hauteur, je n’ose pas essayer.
L’estime de soi est un jugement de valeur, c’est l’opinion que vous avez de vous-même. Vous évaluez dans quelle mesure vous vivez en accord avec vos valeurs. Un manque d’estime de soi se traduit par : je ne vaux pas grand-chose donc je ne prends pas beaucoup soin de moi. Je ne suis pas très important donc je m’occupe toujours des autres avant de m’occuper de moi. Je ne m’aime pas beaucoup donc je suis beaucoup plus tolérant avec les autres qu’avec moi-même.
Bien que ces deux concepts soient différents, le point commun est l’auto-évaluation qui, comme toute évaluation, sous-entend qu’il y a une référence ou une échelle de valeur à laquelle on se compare.
L’origine du manque de confiance en soi
Comment s’est construite cette référence ? En grande partie de l’image que votre entourage vous a renvoyée lorsque vous étiez enfant. Au départ, un bébé est aimé parce qu’il est né, parce qu’il existe, parce qu’il est. Ensuite, souvent, les enfants vont se rendre compte en grandissant, que les adultes autour d’eux ne sont heureux que s’ils font des choses d’une certaine façon. La façon d’être initiale et spontanée des enfants, leur façon de donner, d’exprimer leur amour, n’est plus entièrement reçue. C’est-à-dire qu’elle ne rend pas leur entourage heureux. L’amour et l’attention que reçoit l’enfant devient conditionnelle. Cet amour conditionnel va se reproduire dans l’amour de soi-même, et l’estime de soi.
L’enfant perçoit cela, et l’interprète comme étant une conséquence de sa façon d’être. Alors il commence à adapter, à créer un « rôle » qui va rendre les gens heureux, assurer sa sécurité et son répondre à son besoin de connexion. C’est le « personnage » (l’égo) qui va, au fil du temps, emprisonner « l’être » (l’être initial, le bébé qui est né, le soi profond) dans une vie qui ne lui correspond pas.
Et, avec un comportement qui ne lui correspond pas. Qui ne s’est jamais dit « Mais pourquoi j’agis comme ça ? Ce n’est pas moi, ça ! ». C’est plus fort que vous, ces mécanismes se sont mis en place sur des années et il ne suffit pas toujours de le vouloir pour s’en défaire.
L’amour de soi, le bonheur deviennent également conditionnés, par exemple: « quand j’aurai cette augmentation, je serai heureux », « quand je pourrai m’acheter cet appartement, je serai bien, je pourrai arrêter de vouloir plus », « quand j’aurai perdu ces 5 kilos, je serai heureuse et je m’aimerai comme je suis », « quand je serai en couple, je serai un homme heureux », etc.
La solution
A l’origine d’un manque de confiance en soi, ou d’estime de soi, se trouve donc des croyances limitantes sur soi-même, sur votre être profond. Pour diverses raisons, s’est installée la croyance – souvent durant l’enfance – que sa façon d’être, d’aimer, de donner, de recevoir, est mauvaise. Et donc que vous ne méritez pas l’attention, l’amour, la bienveillance. C’est lié à la peur du rejet, aux besoins de sécurité et de connexion.
Il faut venir rencontrer cette peur profonde, libérer les émotions bloquées, et ensuite changer les croyances qui vous déservent. Alors vous allez libérer votre spontanéité, votre énergie, et vous pourrez vivtre votre unicité.
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